Principe éthique associé à plusieurs secteurs d’activités, la confidentialité en sa définition note que l’information donnée n’est accessible qu’à ceux dont l’accès est autorisé.
La communication et l’échange travail en coaching sont dites privilégiés. Les informations ne peuvent être discutées avec ou divulguées à des tierces personnes.
En coaching, la relation est donc privilégiée. Ce privilège et ce devoir éthique servent à encourager le client. C’est en étant sécurisé de cette manière, qu’ouvertures et avancées peuvent voir le jour. Non seulement il y a lieu de faire respecter ce devoir et aussi de l’activer avec respect. C’est ici l’association, de la nécessité légale qui protège et de la bienveillance qui permet le possible. C’est une alliance !
Bien souvent le mot confidentialité est entendu comme évidence. Et si nous allions un peu plus loin !
A l’heure du lissage et des nouvelles habitudes au quotidien, la société nous indique que tout est ouvert, qu’il est normal de se servir en quelque sorte.
Téléphones portables devenus appareils photos et caméras s’autorisent à pénétrer dans la vie privée de chacun.
C’est l’accès facile à la toile et ses codes programmés pour prendre possession.
Ils sont devenus si prégnants, si visibles qu’ils finissent par rendre aveugle son utilisateur.
Le geste s’est normalisé. Comme si ce nouveau geste entrait dans le dictionnaire !!
S’insurger étonne le plus souvent. Le nouveau geste est si « poli » et ciré ! Il a réussi à s’imposer.
Pour ceux qui observent et revendiquent pour protéger leur vie privée, objecter devient épuisement.
Le combat devient stress et porte le risque d’une désocialisation au nom de son propre pouvoir personnel !!
Véritable drame que s’impose l’être humain.
Ces actions pénétrantes invitent à se demander qui sont aujourd’hui les paparazzis ? Sommes nous devenus les envahisseurs de notre propre espèce ?
Cette agitation nouvelle et sifflante m’interroge.
Est-ce que l’entretien coaching serait un nouveau lieu de repos pour y entendre le silence et le calme ?
Dans les sujets divers d’accompagnement, le coach verrait-il grimper la thématique de l’étouffement sociétal ?
Y aurait-il lieu pour le coach d’ajouter en sa charte éthique ce nouveau phénomène ?
Ces prises de conscience sont de loin l’anéantissement de la vie privée. Juste une nouvelle voie pour agir avec clairvoyance et équilibre. Il ne s’agit pas de reprendre de vieilles habitudes, de se cacher. C’est plutôt une réelle invitation pour reprendre contact avec ses besoins profonds, sentir ses valeurs, les vivre, s’élever et désirer autrement. C’est passer de l’invasion à une nouvelle introspection de soi. C’est se réinterroger sur qu’est-ce que l’intimité dans un monde où tout est disponible en une fraction de seconde.
Cela renvoie à notre manière de consommer et de se laisser consumer !